Les souffrances liées à la recherche d'eau et les violences basées sur le genre subies par les femmes et les filles se sont considérablement atténuées

Bertille Mandakouzou, mère de neuf enfants et résidente du village de Ngoulia, situé à 90 km de Bria, dans la commune de Yalinga est heureuse d'avoir de l'eau potable. @Prince Kouli

Bertille Mandakouzou, mère de neuf enfants et résidente du village de Ngoulia, situé à 90 km de Bria, dans la commune de Yalinga. Avant, pour nous procurer de l'eau, nous devions marcher au moins 2 km dans la brousse, où nos filles étaient parfois victimes d'agressions.

Bertille Mandakouzou, mère de neuf enfants et résidente du village de Ngoulia, situé à 90 km de Bria, dans la commune de Yalinga est heureuse d'avoir de l'eau potable

Je suis Bertille Mandakouzou, mère de neuf enfants et résidente du village de Ngoulia, situé à 90 km de Bria, dans la commune de Yalinga. Avant, pour nous procurer de l'eau, nous devions marcher au moins 2 km dans la brousse, où nos filles étaient parfois victimes d'agressions. Nous faisions face à de nombreux dangers, comme des serpents et des groupes armés, ce qui nous obligeait parfois à fuir sans ramener d'eau.

La situation était particulièrement difficile pendant la saison sèche, lorsque les sources s'asséchaient et que des champignons apparaissaient dans l'eau. Cela représentait un véritable défi, surtout avec des enfants en charge. De plus, la qualité de l'eau que nous consommons n’était pas potable, entraînant des maladies telles que des maux de ventre et des diarrhées. Comme il n'y avait pas de poste de santé dans notre village, nous devions chercher des racines ou des écorces pour préparer des tisanes afin de soigner nos enfants et nous-mêmes.

Aujourd'hui, grâce à l'ONG Oxfam et au soutien du bailleur Fonds Humanitaire FH, nous avons deux points d'eau potable dans notre village. Depuis que nous avons accès à cette eau, nos maux de ventre ont disparu et nos enfants ne souffrent plus de diarrhées comme auparavant. Les souffrances liées à la recherche d'eau et les violences basées sur le genre subies par les femmes et les filles se sont considérablement atténuées. Je peux désormais parcourir moins de 500 mètres pour trouver de l'eau potable et au goût agréable.

Nous remercions sincèrement Oxfam et le bailleur du FH et les prions de poursuivre leurs efforts, car les points d'eau actuels ne suffisent pas. En effet, la communauté Peulh a récemment installé son village à proximité du nôtre, et il serait bénéfique qu'Oxfam et le bailleur FH puissent également leur construire un point d'eau, car ils se trouvent à environ 1 km de notre source.

«Les souffrances liées à la recherche d'eau et les violences basées sur le genre subies par les femmes et les filles se sont considérablement atténuées ».