La Maison de la Société Civile ouvre ses portes à Bangui

« Bâtir une société civile centrafricaine active pour accompagner la résilience, le relèvement et la paix. »

Bangui (le 18 juillet 2019) – La Maison de la Société Civile centrafricaine a ouvert ses portes aux organisations de la société civile le mercredi 10 juillet 2019, à Bangui.

230 organisations de la société civile (OSC) en sont déjà membres. Elles couvrent de larges domaines, comme l’accès à l’eau, la sécurité alimentaire, la promotion de l’éducation, les droits des femmes ou encore l’amélioration du cadre législatif national à travers le plaidoyer.

Son but ? Bâtir une société civile qui œuvre pour la paix, le relèvement et la gouvernance participative, et une citoyenneté active qui œuvre pour construire un avenir meilleur pour la Centrafrique.

Cette Maison est à la fois un centre de ressources et un espace de travail et de rencontre pour les OSC. De la documentation, des ordinateurs, une connexion internet et des salles de réunion sont mis à leur disposition. Elles peuvent y suivre des formations délivrées par les partenaires OXFAM, Bioforce, l’ACFPE (Agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l’emploi) et le LERSA (Laboratoire d’économie rurale et de sécurité alimentaire).

Celles-ci portent sur des thèmes variés : gouvernance associative, micro-financement, planification stratégique, droits et instruments juridiques, plaidoyer, etc. Les OSC ont aussi la possibilité de solliciter des appui-conseils, des formations sur le terrain de plusieurs mois, ou de pépinière de micro-projets.

Dans l’avenir, la gestion sera assurée par les OSC elles-mêmes, élues démocratiquement par leurs paires à travers une Assemblée Générale.

« Les organisations de la société civile ont un rôle crucial à jouer pour la paix et le relèvement du pays. Elles doivent être soutenues à travers l’appui des ONG et l’apport financier des bailleurs de fonds », souligne Emilienne Sanon, la Responsable du programme gouvernance d’Oxfam en Centrafrique.

Ce projet est le fruit d’un consortium entre Oxfam et Bioforce, et est financé par l’Union européenne (Fonds Bêkou).