« Ils nous racontent …»
12-10-2020- les populations regardent le film de sensibilisation à la gare routière de Paoua centre. © Monges Samba/Oxfam
Au Nord-Ouest de la République centrafricaine, Oxfam a organisé des projections de film sur écran géant. Ceci dans le cadre de la campagne de marketing social dénommée : « Eau pour la paix, eau pour la vie » (PEPEV) financé par le fonds Békou de l’Union Européenne. Un projet exécuté dans plusieurs villes du pays dont Paoua et ses environs.
12-10-2020- les populations regardent le film de sensibilisation à la gare routière de Paoua centre. © Monges Samba/OxfamL’objectif poursuivi était de parvenir à une meilleure appropriation du projet par les bénéficiaires, avec la stratégie de les impliquer dans le plan de communication sur l’utilisation des ouvrages. Ainsi, l’équipe de tournage s’est rendue dans les localités cibles pour réaliser la vidéo. Une fois réalisée, la vidéo est projetée sur écran géant dans les différentes localités cibles où les ouvrages sont réalisés. L’engouement et la satisfaction des populations se traduisent par leur mobilisation et l’intérêt porté à ces activités.
Ils nous racontent…
« J’étais très surprise et en même temps contente de voir notre quartier sortir dans cette vidéo. Et ça me fait vraiment plaisir. » Géneviève NDINGANDJILIM, commerçante à Paoua
« Quand vous aviez projeté l’autre jour dans l’autre quartier, mes enfants m’ont vu là-bas et ils ont couru pour venir me raconter. C’est pour la première fois que je vois une chose pareille, grâce à votre initiative, les gens vont beaucoup changer. A la maison, tout le monde veut avoir ce film dans le téléphone ». Békoy Nestor, cultivateur à Paoua.
« Moi je suis triste quand je regarde les messages qui sortent dans ce film, et ce que nous vivons ici comme réalité. J’exhorte mes frères et sœurs à mettre en pratique ce que les ONG nous enseignent chaque jour.
J’aimerai que vous reveniez plus souvent dans notre village pour faire ce genre de sensibilisation à travers la télé. J’aime beaucoup la manière à laquelle vous avez procédé. Mes trois enfants, depuis qu’ils étaient nés, ils n’ont jamais regardé la télé. C’est pourquoi ils avaient peur au début de voir un si grand écran avec les gens qu’on voit plus grand sur l’écran… » Wengaï Agath, habitante de Poumbaïndji.
Ce projet est financé par l’Union Européenne à travers le fonds Békou et mis en œuvre en consortium par Oxfam, World Vision, JUPEDEC et Water for Good.